Sabi est un chiot de type American Staff qui vivait en appartement après avoir été adopté via un réseau social.
Le 10 janvier 2025, le propriétaire de Sabi a été interpellé par la police, en état d’ébriété, suite à un signalement de son voisinage qui entendait des bruits de coups et un chien pleurer. Les voisins avaient frappé à la porte pour tenter de faire cesser ces agissements, sans succès.
Les policiers ont trouvé 3 animaux apeurés au domicile du prévenu qui avait les avant-bras ensanglantés. Le chiot blessé était prostré derrière un meuble. Du sang jonchait le sol, ainsi que de l’urine et d’autres déchets.
L’examen vétérinaire de Sabi a révélé des hématomes sur son corps, des dents manquantes, du sang dans sa gueule et des yeux injectés de sang.
Heureusement, Sabi n’est pas décédé et pourra être réadopté.
L’auteur a reconnu avoir frappé son chien, notamment à la tête, “pour le corriger” car il aurait fait ses besoins dans l’appartement.
Le Tribunal correctionnel de Lille, dans son jugement du 7 août 2025, a déclaré le prévenu coupable des faits qui lui étaient reprochés et l’a condamné :
> à titre de peine principale, à l’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale, dans un délai de 6 mois, la peine encourue en cas d’inexécution étant fixée à 3 mois d’emprisonnement ;
> à titre de peines complémentaires, chacune pour une durée de 5 ans, avec exécution provisoire :
- à l’interdiction de détenir un animal, et
- à l’interdiction d’exercer une activité sociale en lien avec les animaux.
Le tribunal a reconnu pour la 4e fois à Lille le préjudice animalier et a condamné à ce titre le prévenu à régler à l’association de protection animale partie civile la somme de 200 euros compte tenu des souffrances subies par l’animal lui-même.
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